Rapport préliminaire de la révision de la révision de la LLO.
Rapport préliminaire de la révision de la révision de la LLO.
La SANB et l’AJEFNB estiment que le Comité a fait un travail honnête, mais qu’il y a place à amélioration.
La Société de l’Acadie du N.-B. et l’Association des juristes d’expressions française estiment qu’il y a des avancées intéressantes dans le rapport préliminaire sur la révision de la Loi sur les langues officielles, mais croient que les parlementaires auraient pu aller plus loin dans plusieurs domaines importants.
Selon le président de la SANB, le Comité spécial de révision de la Loi sur les langues officielles a abordé, dans son rapport, les principaux éléments soulevés par la communauté acadienne et francophone lors des audiences publiques de l’automne 2012. C’est un premier pas dans la bonne direction, mais il reste du travail à faire selon l’organisme porte-parole.
« C’est certain qu’on les trouve timides dans différents domaines dont la langue de travail et l’affichage commercial. Également, le Comité ne recommande pas la fusion des deux lois relatives aux langues officielles, telle qu’on l’a demandée. »
« Nous sommes également déçus des recommandations ayant trait aux pouvoirs du Commissaire aux langues officielles et à l’absence de mise sur pied d’un Comité d’aménagement linguistique, ou encore les services aux aînés. »
Cela étant dit, à première vue, la SANB et l’AJEFNB croient que la communauté acadienne et francophone ferait des gains si plusieurs des recommandations préliminaires se traduisaient par des modifications à la loi actuelle.
« Dans plusieurs domaines, on trouve que cela vaut la peine d’être exploré, notamment, pour les tiers qui reçoivent des mandats du gouvernement et les associations professionnelles, c’est franchement de bon augure, mais il faudra voir les détails quand nous aurons en main le projet de loi. Le fait aussi que la prochaine révision aurait lieu tous les 8 ans au lieu de 10, c’est positif », a fait savoir M. Nadeau.
La SANB et l’AJEFNB invitent les organismes et les individus à faire parts de leurs commentaires sur le site Web de la commission, d’ici le 17 mai prochain.