Plan sur les langues officielles : un plan reçu positivement
Plan sur les langues officielles :
Un plan reçu positivement
PETIT-ROCHER, le 24 juillet 2015 – La Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) salue le travail du gouvernement, qui a déposé son Plan sur les langues officielles le 24 juillet 2015.
En 2013, la Loi sur les langues officielles a été modifiée afin d’inclure l’obligation pour le gouvernement de mettre en œuvre un plan d’action quant à ses obligations linguistiques. Le plan présenté aujourd’hui fait suite à une évaluation réalisée par un conseiller qui visait à déterminer la pertinence, les résultats et la rentabilité du plan 2013-2014 et ainsi formuler des recommandations pour l’améliorer.
Le plan s’articule autour de quatre éléments, à savoir :
– l’obligation par le gouvernement d’offrir un service dans les deux langues officielles ;
– la possibilité pour les employés et les employées du gouvernement de travailler dans la langue de leur choix ;
– l’encouragement du développement culturel, économique, éducationnel et social des deux communautés linguistiques par le gouvernement ;
– l’information concernant la Loi sur les langues officielles et ses obligations auprès des employés et employées du gouvernement afin que ces derniers puissent parfaitement appliquer la loi.
Jeanne d’Arc Gaudet, présidente de la SANB a ainsi déclaré que « le plan sur les Langues officielles déposé aujourd’hui par le gouvernement est reçu positivement par la communauté. Il s’agit en effet d’une étape pour arriver à la pleine égalité entre les deux communautés linguistiques au Nouveau-Brunswick reconnues officiellement par la Constitution du Canada. De plus, ce plan devrait permettre d’obtenir des statistiques sur des faits réels afin de contrer des mythes qui circulent lorsqu’il est question des langues officielles au Nouveau-Brunswick. Nous espérons donc que ce plan sera suivi rigoureusement par le gouvernement. »
Elle ajoute que « Toutefois, plusieurs éléments nous ont interpellés. Ainsi, il aurait été souhaitable de mieux définir le premier point, soit l’obligation par le gouvernement d’offrir un service dans les deux langues officielles. En effet, la mention de l’offre active aurait pu être plus clairement définie dans ce nouveau plan. Il s’agit d’un concept mal compris par des employées et employés du gouvernement et de nombreux francophones qui ont tendance à demander un service dans la langue anglaise. De plus, il aurait été souhaitable de renforcer l’importance du bilinguisme des hauts fonctionnaires et des personnes responsables de la révision du plan à l’avenir. En effet, ce sont des personnes clés pour l’application de la loi dans les ministères. Il serait donc avantageux de leur procurer une formation plus poussée sur la maîtrise des deux langues ainsi que sur la réalité des deux communautés linguistiques. Il est également important d’évaluer le plan tous les deux ans afin d’en vérifier l’avancée et ainsi proposer les correctifs qui s’imposent.
Pour accéder au plan : http://www2.gnb.ca/content/dam/gnb/Departments/iga-aig/pdf/Plansurleslanguesofficielleslebilinguismeofficielunevaleurfondamentale.pdf