Le déclin se poursuit
Le déclin se poursuit
PETIT-ROCHER, le 27 mars 2014 – Selon le recensement de Statistique Canada de 2011, le déclin du français au Nouveau-Brunswick s’est poursuivit par rapport aux données de 2006.
La SANB souhaite attirer l’attention des ménages du Nouveau-Brunswick concernant une enquête nationale sur les langues officielles établie auprès de la population canadienne au cours de l’année 2011 par Statistique Canada.
Au Nouveau-Brunswick :
En 2001, on comptait 239 360 francophones soit 33% de la population Néobrunswickoise, en 2006, la province comptait 235 270 francophones soit 32,5% de la population pour atteindre désormais 230 195 francophones soit 31,28%.
Depuis 2001, le Nouveau-Brunswick connaît un déclin lent, soit, mais un déclin qui devient de plus en plus néfaste pour la population.
« Nous sommes à la fois frappée par l’exode des jeunes vers d’autres provinces proposant des emplois plus lucratifs, ainsi que par l’assimilation, ces personnes bilingues avec un attrait particulier pour l’anglais lorsqu’on leur demande quelle langue elles utilisent le plus souvent.
Il nous incombe de demeurer vigilant afin de tenter de renverser la tendance », a fait savoir la présidente de la SANB, Mme Jeanne d’Arc Gaudet.
Au niveau national :
Les francophones, soit les personnes qui ont déclaré le français comme langue maternelle, représentaient 22,9 % en 2001 comparativement à 22,1 % de la population canadienne en 2006, pour atteindre aujourd’hui 21,20% soit 6 967 455 francophones à travers le pays. Il s’agit d’une baisse plus significative qu’entre 2001 et 2006.
Cette étude a été réalisée auprès des 0 à 65 ans et plus, de sexes différents et de toutes catégories socioprofessionnelles confondues.
Cette dernière permet à l’ensemble de la population Néobrunswickoise de se rendre compte que l’anglais domine très clairement sur le français !
Pour de plus amples informations : http://www12.statcan.gc.ca/nhs-enm/2011/dp-pd/pol-plo/Index-fra.cfm