La Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick se réjouit du Plan sur les langues officielles gouvernement
La Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick se réjouit du Plan sur les langues officielles gouvernement
La Société de l’Acadie du N.-B. accueille favorablement le Plan sur les langues officielles dévoilé par le gouvernement Alward, tout en insistant qu’il reste beaucoup à faire avant d’en arriver à une égalité réelle pour la communauté acadienne de la province.
Dès l’élection du nouveau gouvernement progressiste conservateur du Premier ministre Alward, la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick avait insisté auprès de ce gouvernement pour qu’il finalise le Plan de mise en œuvre sur les langues officielles qu’avait commencé à préparer le gouvernement précédent.
Cet exercice avait été exemplaire quant au travail communauté-gouvernement auquel les deux parties se sont livrées durant le processus. « On ne peut donc que se réjouir qu’un tel plan gouvernemental sur les langues officielles soit enfin implanté, le premier du genre depuis 41 ans. On ne prétend pas que ce Plan va tout régler sur le plan linguistique, mais on considère que ce sera un outil supplémentaire non négligeable pouvant nous permettre de cheminer plus rondement vers l’égalité réelle », déclare Jean-Marie Nadeau, président de la SANB.
« Même si on n’a pas vu les études auprès des ministères ayant servi à l’élaboration de ce plan, on se réjouit du fait que l’on reconnaisse qu’il y a encore beaucoup de failles au niveau de l’application des langues officielles au sein des services gouvernementaux, et on sent une intention concertée pour remédier à la situation », d’ajouter le président de la SANB.
« Nous nous réjouissons particulièrement du fait qu’à l’avenir, toute les nouvelles lois et politiques devront mesurer au départ l’impact sur les deux communautés linguistiques que ces décisions pourraient avoir sur celles-ci.»
« Nous regrettons cependant qu’on ne veuille pas publier régulièrement les profils linguistiques, pratique qu’a éliminée le gouvernement McKenna dans les années 1990. De tels profils seraient pourtant un outil indispensable pour mieux illustrer la santé linguistique égalitaire dans cette province. La SANB continuera de réclamer ces profils linguistiques, et suivra de très près l’application de ce plan sur les langues officielles dans les années à venir », de conclure le président de la SANB.