Petit-Rocher, le 15 février 2017. Le mois de février est le Mois des Noirs au Canada depuis 1995. La communauté acadienne du Nouveau-Brunswick doit célébrer ce mois d’Acadiens et d’Acadiennes d’origine africaine et d’ailleurs.

Il y a actuellement plus de 200 millions de personnes dans le monde pouvant parler le français. Des prévisions annoncent qu’il y aura de 600 à 700 millions de personnes qui parleront le français autour des années 2050, grâce principalement à l’augmentation des populations en Afrique noire. On peut dire que l’avenir du français dans le monde repose sur les épaules de nos frères et sœurs de l’Afrique noire. Dans le suivi de ce même raisonnement logique, on peut dire que la communauté noire du Nouveau-Brunswick contribuera à la pérennité du français en Acadie du Nouveau-Brunswick.

Le président Kevin Arseneau de la SANB déclare par ailleurs que la communauté acadienne doit se réjouir que de plus en plus de compatriotes noirs se présentent à des postes électifs, tant au niveaux municipal, fédéral et en santé. On pense tout de suite à Philomène Zangio de Moncton qui s’est présentée comme conseillère municipale, ou encore Cyprien Okana en santé, Widler Jules au fédéral, et finalement Kassim Dumbia qui est conseiller municipal à Shippagan depuis deux mandats.

On ne peut parler du Mois des Noirs sans mentionner que le premier noir à venir au Canada et en Acadie en 1605 était Mathieu Da Costa, interprète pour Champlain. Il est aussi intéressant d’apprendre que Willie O’Ree, originaire de Fredericton, est le premier noir à jouer comme professionnel dans la Ligue nationale de hockey dès 1958 avec les Bruins de Boston. Finalement, on se réjouit que madame Viola Desmond, qu’on surnomme aussi la Rosa Parks du nord, sera la première canadienne à figurer sur un billet de banque au Canada.

La communauté noire au Nouveau-Brunswick et en Acadie trouve de plus en plus sa place, et c’est encourageant. Permettez-moi, pour terminer, de citer un proverbe africain disant : « on ne peut peindre du blanc sur du blanc, du noir sur du noir. Chacun a besoin de l’autre pour se révéler ».

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Pour renseignements :

Ali CHAISSON, dg

SANB

(506)-543-2173