Appel à la mobilisation - Révision de la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick
Chères/chers acadiennes, acadiens et francophones du Nouveau-Brunswick,
L'année en cours est placée sous le signe de la révision de la Loi sur les langues officielles de la province… et ça commence mal.
L’Acadie du Nouveau-Brunswick, dans toute sa diversité, francophones et francophiles, régions rurales et régions urbaines, tous ensemble, nous devons prendre conscience que l’on ne peut rien tenir pour acquis.
L’heure est grave… si nous ne faisons rien! Si nous laissons les divisions nous empêcher de faire front commun en faveur de nos droits linguistiques durement acquis. Si l’on ne devient pas, chacun et chacune d’entre nous, des défenseurs de notre belle francophonie.
Maintenant, plus que jamais, nous devons nous mobiliser. Vous pouvez changer les choses!
- Écrivez à vos député.e.s! Trouvez leur coordonnées ici : https://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/contacts/MLAReport.html
- Envoyez des lettres d'opinion dans les journaux, tant francophones qu’anglophones.
- Partagez et commentez sur les publications de la SANB sur : Facebook, Twitter, Instagram, YouTube
- Invitez vos proches à devenir membres de la SANB. Voici le lien : www.sanb.ca/inscription
Gabarits (cliquez sur les titres pour télécharger)
Si vous avez besoin d’aide, nous serions ravis de vous relire et de vous aider à envoyer vos lettres. Les membres du personnel et les bénévoles de la SANB sont à pied d’œuvre pour que nous soyons proactifs et mobilisés face à ce qui représente, malheureusement, l’attaque la plus concertée, la plus dangereuse et la plus dommageable à long terme contre le bilinguisme et les droits des francophones dans cette province depuis l’élection des députés de la Confederation of Region il y a 30 ans.
Je compte sur vous. L’Acadie compte sur vous.
L’union fait la force.
Alexandre Cédric Doucet
Président de la SANB
À mijoter :
« Je suis inquiet de la désinformation et de la propagande négative qui circulent au sujet des droits linguistiques. Je suis inquiet de constater notre apathie collective face à la montée d’un certain discours qui voudrait nous faire croire que c’était mieux ‘’avant’’, quand nous étions des citoyennes et des citoyens de seconde classe, quand on nous empêchait de parler français en public ou d’avoir accès à des services dans notre langue. Ces gens qui pensent à tort que l’heure est venue de mettre fin à 50 ans d’égalité, qui se réjouissent de voir les taux d’assimilation et qui font tout pour attiser la haine, en particulier en propageant des mensonges éhontés sur les exigences linguistiques et sur les prétendus ‘’coûts’’ du bilinguisme : nous devons leur parler, nous devons les contredire et nous devons leur prouver qu’ils ont tort. »
- Alexandre Cédric Doucet